Le corps humain pourrait atteindre – moyennant les soins médicaux et manipulations nécessaires – l’âge canonique de 1.000 ans. Du moins si l’on en croit le scientifique et gérontologue britannique Aubrey de Grey. Une estimation grossière, admet-il toutefois. Imaginez Godefroy de Bouillon, célèbre pour avoir mené la première croisade en 1096, déambulant aujourd’hui encore dans son château éponyme, sur les rives de la Semois. Ou Guillaume le Conquérant, qui rassembla en 1066 une flotte de 700 navires normands pour rejoindre l’Angleterre par la Manche, régnant encore sur son royaume à l’heure actuelle...
Aimeriez-vous atteindre un jour l’âge de 1000 ans ?
Dans ce cas, vous pouvez choisir de vous faire congeler à moins 196 °C dans de l’azote liquide aussitôt après votre décès. Coût : la bagatelle de 200.000 dollars, pour se voir promettre par la firme américaine Alcor que, lorsque la science réussira à ressusciter les corps congelés, vous pourrez reprendre le cours de votre vie là où vous l’avez laissé. Et qui sait, vous deviendrez alors peut-être millénaire. Pas vraiment immortel – l’univers est vieux de quelques milliards d’années – mais d’un âge déjà respectable.
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Il y a plus fort encore.
Certaines entreprises vont jusqu’à annoncer qu’en récoltant aujourd’hui du matériel sur votre vie, elles pourront faire demain une sorte de copie numérique de votre cerveau. Y compris de tous vos souvenirs, vos idées et votre personnalité. Un avatar numérique qui pensera et parlera comme vous le faisiez il y a – certes – plusieurs dizaines d’années (ou siècles) en arrière.
Supposons qu’il soit un jour possible pour les personnes très riches de devenir, d’une manière ou d’une autre, plusieurs fois centenaires. L’humanité s’en porterait-elle mieux ? Congélation puis décongélation, copie numérique de votre identité : tout cela ressemble davantage à une plaine de jeux pour narcissiques et autres égocentriques. Le monde en sera-t-il meilleur pour autant ? Ou plus heureux ?
En relation avec les autres
Des études psychologiques ont démontré que la vie ne faisait sens et ne rendait heureux qu’à condition d’être en relation avec les autres. De partager autour de soi. Rien de plus beau que de pouvoir connecter ses propres objectifs à ceux des autres. Et les moyens d’y parvenir sont multiples. Le soutien à une bonne cause en est un.
C’est là que se profile une certaine forme d’immortalité que vous pouvez planifier dès aujourd’hui, qui ne coûte presque rien et qui, pour ne rien gâcher, fera votre bonheur et celui des autres : inclure dans votre testament une bonne cause qui agit en faveur d’une œuvre importante à vos yeux. C’est une manière de faire vivre vos valeurs et vos idéaux, par-delà la mort. En leur donnant un solide coup de pouce. En leur offrant un avenir.
Nos bonnes causes
Les organisations affiliées à testament.be unissent les forces de millions de personnes qui rendent le monde meilleur. Dans les domaines les plus variés : culture, conservation de la nature, paix, recherche scientifique, droits des animaux, santé, justice, lutte contre les maladies incurables, la pauvreté, l’exclusion, etc.
Chaque « bonne cause » est représentée. Y compris la vôtre. Vous aussi, apportez votre pierre à l’édifice et rejoignez les immortels.
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Le 13 septembre est la Journée Internationale du Testament au profit de la Bonne Cause.