La solitude.
Les psychologues laissent entendre depuis longtemps qu’il s’agit d’un problème croissant dans la société.
Nous étions à peine sortis de la première vague du COVID-19 que les chiffres ont confirmé les soupçons des psychologues. Et même lorsqu’une campagne de vaccination rondement menée offrait la perspective d’un retour à une vie normale, plus d’un adulte sur cinq déclarait encore se sentir extrêmement seul. Parmi les jeunes de 18 à 29 ans, la proportion était encore plus élevée.
Avons-nous perdu le nord ?
La solitude, ce n’est pas la même chose qu’être seul. Vous pouvez être seul sans ressentir la solitude. Et vice versa : vous pouvez ressentir la solitude même lorsque vous n’êtes pas seul.
Les psychologues définissent la solitude comme le sentiment de ne pas pouvoir se tourner vers quelqu’un d’autre pour régler ses problèmes. Ils ajoutent dans la foulée qu’il ne faut pas la considérer comme un problème personnel. C’est le symptôme d'une société qui a perdu le nord.
À l’occasion de la publication de son ouvrage ‘The Lonely Century’ (septembre 2020), l’économiste de réputation internationale Noreena Hertz pointe du doigt la pensée néolibérale dans l’économie : ‘Pendant quarante ans, nous nous sommes considérés comme des concurrents, et non comme des personnes qui ont besoin les unes des autres. Nous nous sommes considérés comme des personnes qui ne font que prendre, et qui ne donnent pas - comme des commerçants, et non comme des aides. Il était inévitable d’en payer le prix social.’
Combien d’interactions entre les personnes ne passent-elles pas, presque du jour au lendemain, du monde physique au monde numérique ?
Le contact personnel avec le banquier, la caissière, le vendeur et l'employé est remplacé par une application, un distributeur automatique ou une caisse avec un self-scan. C’est pratique, mais on n’échange pas le moindre mot avec eux. Et que réalise-t-on maintenant ? Que ces petites conversations ‘en passant’ renforcent le bien-être et sortent les gens de la solitude.
Le doux souvenir
Avons-nous eu besoin de la crise du coronavirus pour nous réveiller ?
En tout cas, nombreux sont ceux qui ont redécouvert l’importance de la communauté locale. De nombreuses personnes ont spontanément retroussé leurs manches pour leurs semblables, proches ou lointains. Ils passaient pour demander si tout allait bien, faisaient des courses, apportaient de la nourriture chaude, etc. Aux Pays-Bas, des entreprises, des organisations de la société civile et des institutions publiques se sont mises au service d’une Coalition nationale contre la solitude. On y a vu apparaître des caisses de discussion, des hôtesses dans un cimetière, des après-midi de danse pour les personnes âgées, etc.
Comme si nous nous rappelions subitement que plus la société est soudée, moins la solitude est présente.
La solidarité, voilà l’enjeu.
Unis dans l’espoir
Les bonnes causes unissent : les pauvres et les riches, le nord et le sud, les malades et les bien portants, les artistes et leur public, le patrimoine avec l’avenir, les maladies incurables ou un danger menaçant et des scientifiques compétents.
Les bonnes causes rassemblent aussi des personnes qui partagent la même préoccupation ou passion et mettent en place une action ensemble. À nouveau, nous voyons apparaître toutes sortes d’événements, petits et grands. Chaque année, ces événements servent d’échauffement parfait pour Noël, la fête de la lumière et de l’espoir.
En soutenant une bonne cause, vous contribuez à une société plus solidaire. Vous entrez en contact avec des gens qui partagent vos préoccupations et vos espoirs. Ensemble.
Et vous pouvez encore faire un pas supplémentaire en ajoutant une bonne cause dans votre testament. Cela donnera à la solidarité une dimension encore plus profonde. Car grâce à la bonne cause, vos idéaux resteront plein de vie.
Vous avez envie de faire ce petit pas ?
Une discussion avec nous ne vous engage à rien. Elle ne coûte rien, même si vous préférez que nous venions jusque chez vous. Appelez-nous au 0479 76 00 00 ou envoyez un mail à info@testament.be. Et expliquez-nous ce qui vous préoccupe.