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Faites entendre votre voix dissidente

Nombreux sont ceux qui analysent attentivement les différentes évolutions sociétales et qui n’hésitent pas à exprimer leur point de vue. Citons ainsi quelques évolutions qui suscitent pas mal d’indignation: 

  • les personnes exerçant une "profession essentielle" ou travaillant dans des "secteurs cruciaux" reçoivent un salaire qui ne correspond pas à l'importance sociétale de leur emploi
  • les problèmes mondiaux ne sont pas traités à l'échelle mondiale et ne sont donc pas résolus de manière efficace
  • un petit groupe de super-riches continue, en pleine crise, à s'enrichir sans limites

C’est inadmissible!

Le monde est sous l'emprise d'une économie qui recherche sans cesse le profit. Les politiciens corrompus, les hommes d'affaires malhonnêtes et les sociétés internationales plus que douteuses n'ont aucun scrupule et essaient de contrôler le débat public.

Les conséquences sont désastreuses :

  • dans le monde entier, des personnes sont exploitées comme main-d'œuvre bon marché.
  • l'environnement est systématiquement sapé
  • l'état de droit est sapé 
  • la culture est considérée comme une activité secondaire 
  • la recherche scientifique en matière de lutte contre les maladies risque de devenir le jouet des entreprises pharmaceutiques.
  • plus de problèmes psychologiques, pauvreté croissante, taux de suicide élevé
  • et la liste est encore longue

Et la contestation dans tout ça?

Peut-être avez-vous participé à l'une des manifestations pacifiques contre le stockage de bombes nucléaires américaines sur la base aérienne de Kleine Brogel ? Ou peut-être avez-vous participé à la grande manifestation (interdite) à Bruxelles le 26 mars 1955 pour exprimer votre soutien à un enseignement libre ? 

Il semble que le temps des manifestations de rue soit révolu. La dernière grande manifestation remonte au 20 octobre 1996. Ce jour-là, cette manifestation, mieux connu sous le nom de "marche blanche", a rassemblé plus de 300 000 personnes dans les rues de Bruxelles et a impressionné le monde entier en raison de son déroulement sobre et paisible. Cette manifestation a donc pu démontrer que la protestation et la révolte ne doivent pas nécessairement aller de pair avec la violence et la destruction.

En tant qu’ancienne génération, avons-nous le sentiment de ne plus être armés pour les batailles urgentes et difficiles de notre époque ? Nous pouvons exprimer notre soutien à des mouvements tels que Black Lives Matter et MeToo, ou encore exprimer notre sympathie pour la décolonisation, Greta Thunberg et Anuna De Wever, la résistance de la population du Myanmar contre la dictature militaire, le secteur culturel qui vit des moments dramatiques, etc., mais agir nous-mêmes et descendre dans les rues est nettement plus difficile. Saviez-vous qu'il existe un autre moyen de faire entendre votre voix qui peut être tout aussi efficace ?

L’union fait la force

Il existe déjà depuis longtemps un contre-mouvement contre le court-termisme économique actuel. Ce mouvement est soutenu par de nombreuses initiatives positives qui dénoncent l’appât du gain. Il suffit de penser aux organisations et aux organismes caritatifs qui sont membres de testament.be.

Grâce au soutien de leurs fans et sympathisants, ils naviguent à contre-courant et font entendre leurs voix dissidentes dans divers domaines : la lutte contre la pauvreté, la santé publique, les droits de l'homme, la coopération au développement, l’éducation et la recherche, l’art et la culture, le patrimoine, la durabilité, les intérêts des animaux, les personnes handicapées, l’aide internationale aux victimes, etc. 

Aujourd'hui et demain, leur voix dissidente est plus que jamais nécessaire et vous avez la possibilité de la renforcer.

Il existe forcément une organisation caritative dont la voix dissidente vous tient à cœur. Qu'est-ce qui vous empêche d'inclure cette organisation caritative dans votre testament ? De cette façon, vous continuerez à participer à une marche blanche pour plus de solidarité, même lorsque vous ne serez plus là. 

Et si vous le faites en masse, à l’instar des ouvriers qui, à la fin du 19ème siècle, sont descendus dans les rues le 1er mai pour exiger la journée de travail de huit heures, vous pourriez, qui sait, être à la base d'un nouveau jour férié.